C'est un secret de polichinelle. Philippe Houndégnon, n'est plus libre de ses mouvements depuis quelques jours. Il passe ses nouveaux jours loin des siens dans une maison d'arrêt au Bénin. «Incitations à la rébellion et harcèlement des personnes par le biais de moyens électroniques». Ce sont là les deux chefs d'accusation retenus contre l'ex-commissaire Central de Cotonou. 

Vingt-quatre (24) heures après le mandat de dépôt de ce dernier, le gouvernement s'est prononcé sur le sujet qui retient l'attention de plus d'un, par la voix de son porte-parole. Wilfried Léandre Houngbédji sur la question, pense qu'au Bénin «on est en démocratie. Chacun est libre de dire et écrire ce qu'il veut. Mais ensuite, il faut en assumer les conséquences. C'est une question de responsabilité. Et c'est ainsi que la démocratie fonctionne...». C'est la position du gouvernement ni plus ni moins. Pour d'autres préoccupations liées à l'interpellation de l'ex-directeur général de la police, le Secrétaire général adjoint, Porte-parole du gouvernement pense qu'il serait bien que les intéressés se rapprochent soit de la police républicaine soit du Procureur spécial de la CRIET. Ainsi, se réserve le gouvernement béninois de se prononcer sur ce dossier encore pendant devant la justice.

Pour rappel, le procès de Louis Philippe Houndégnon est fixé pour le Lundi 16 Décembre 2024 où plus de lumière sera faite sur son sort.

A.D.