Depuis le mercredi 29 janvier et jusqu'au vendredi 31 janvier, un atelier d'examen technique et de validation du rapport final de l'étude de facilitation du commerce et du transport se tient à l’hôtel Azalai de Cotonou. Cet atelier, organisé par la Commission de la CEDEAO, réunit des experts du secteur.

Le projet de l'autoroute Abidjan-Lagos se concrétise progressivement. La CEDEAO met tout en œuvre pour que ce projet majeur aboutisse. À Cotonou, lors de cet atelier, Christian Apiah, Directeur des Transports de la CEDEAO, a rappelé que la Commission est en charge de la conduite des travaux. « Nous sommes réunis ici pour la facilitation du commerce et du transport », a-t-il déclaré. Il a ajouté : « Durant ces trois jours, nous allons examiner les travaux des consultants et vérifier s'il existe des recommandations supplémentaires. » Parallèlement aux discussions techniques, les participants travailleront sur la mobilisation des fonds nécessaires. Selon le directeur, cette étape cruciale doit être finalisée d'ici la fin de l'année 2025, avec le début des travaux de construction prévu pour l'année suivante.

Le corridor Abidjan-Lagos est une infrastructure stratégique pour la région de la CEDEAO. Ce projet fait partie du programme routier et autoroutier transafricain, un élément clé du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), porté par l'Union africaine. Le projet, approuvé en février 2012 lors du 18e sommet de l'UA à Addis-Abeba, figure parmi les 16 projets prioritaires du Plan d'Action Prioritaire (PAP) du PIDA.

Afin de garantir une mise en œuvre optimale, la Commission de la CEDEAO a recruté des consultants pour réaliser des études sur le terrain, en tenant compte des aspects de facilitation du commerce et du transport. Le projet se compose de plusieurs volets, notamment une étude de faisabilité technico-économique, une étude de conception technique détaillée, une étude de structuration et de conseil en transactions PPP, ainsi que des études sur le développement spatial du corridor et la facilitation du commerce. Il comprend également des audits de sécurité routière, un plan de communication, un audit financier, et la mise en place de l’Autorité de gestion du corridor Abidjan-Lagos (ALCoMA).

B. K./ FLASH INFO