Dossier "Tentative d'atteinte à la sûreté de l'État" : L'appel du président Vlavonou à l'endroit de ses collègues


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Après trois (03) mois de répit, les députés de la neuvième législature ont repris le chemin du palais des Gouverneurs ce jeudi 24 octobre 2024. La cérémonie d'ouverture solennelle des travaux de la deuxième session de l'année a rehaussée par la présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République et des corps diplomatiques accrédités au Bénin. À l'occasion, le président de l'Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou s'est adressé dans un langage de vérité à ses collègues députés en rappelant leurs rôles. Dans son discours d'ouverture, il n'a pas manqué de placer un mot sur le dossier qui défraie la chronique depuis le 23 septembre dernier : "Tentative d'atteinte à la sûreté de l'État". Le dossier étant pendante devant la justice plus précieusement en instruction, le président de l'Assemblée nationale a invité la représentation nationale à la retenue et laisser la justice béninoise fixer les uns et les autres. «...c'eût été vrai que notre institution parlementaire n'exista plus et son président certainement mis aux arrêts pour le meilleur des cas, et vous autres députés mis au chômage. Heureusement, heureusement bien-sûr, heureusement qu'il a plu au Seigneur, qu'il a plu au Dieu tout puissant de nous en épargner. Cependant, je voudrais vous inviter à la retenue en attendant que les instances compétentes achèvent leurs investigations et situent éventuellement les responsabilités dans ce dossier complexe sans aucune intrusion ni entraves de quelque nature que ce soit de la part de la représentation nationale...», lance-t-il à l'endroit de ses collègues députés. Le président Louis Vlavonou va plus loin en rappelant aux uns et aux autres que «le dossier relève en effet de la compétence exclusive du judiciaire et dans le respect de la séparation des pouvoirs...éviter toute ingérence en tant qu'institution. Chacun pouvant avoir son opinion propre». Pour mieux soutenir son propos, il fait recours à la Constitution du Bénin qui stipule en son article 17 que "toute personne accusée d'un acte délicieux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées''.

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